Dernière modification le 7 juin 2024 par jeff

David, 16 ans, en classe de seconde, nourrit un rêve : devenir ingénieur dans le sport automobile. Pour y parvenir, il sait qu’il doit passer par une école préparatoire afin d’intégrer ensuite une école d’ingénieur.

Cependant, son premier semestre de seconde montre que ses notes en mathématiques et en SVT sont bien trop justes. À ce rythme, une orientation vers une classe scientifique est fortement compromise. Inquiets, les parents de David lui offrent naturellement du soutien scolaire avec des cours de mathématiques et de SVT chaque semaine.

En fin d’année scolaire, David parvient à rattraper son retard et combler ses lacunes. Avec une moyenne satisfaisante, l’entrée en classe scientifique pour la rentrée prochaine semble assurée. Ses parents sont soulagés.

Après des vacances d’été bien méritées, c’est la rentrée.

 

Mais après un premier mois en classe scientifique, c’est la douche froide : David se sent dépassé par le niveau exigé et décroche rapidement. Ses parents ont de nouveau recours au soutien scolaire qui avait donné toute satisfaction l’année précédente (avec, si possible, les mêmes enseignants).

Malgré ses efforts, David remonte légèrement ses notes, mais sa moyenne reste insuffisante. Les parents sont déçus et ne comprennent pas la situation. Le stress devient perceptible chez David, qui pourtant travaille beaucoup.

Il se sent submergé. Désespérés, les parents augmentent les heures de soutien, passant de 2 à 4 heures par semaine. On observe un léger mieux dans les résultats. David travaille plus, mais quelle énergie dépensée pour des résultats encore moyens, en deçà du niveau exigé pour passer en terminale et avoir un dossier suffisamment bon.

Qu’est-ce qui se passe chez David ? Pourquoi le soutien scolaire, si efficace en seconde, l’est-il beaucoup moins en première scientifique ? Pourtant, ce sont les mêmes enseignants ! Le doute gagne ses parents, désœuvrés devant ce mystère qui semble sans solution, d’autant plus que le soutien scolaire commence à coûter cher.

Les blocages d’apprentissage de David

La situation de David met en évidence une chose : ses propres blocages d’apprentissage. Des blocages que le soutien scolaire ne peut pas faire disparaître. Et c’est normal.

David ne comprend pas toujours en cours. Il n’ose pas poser des questions de peur de déranger et de se faire remarquer par ses camarades, qui n’ont pas cette difficulté. Perfectionniste, il a tendance à couper les cheveux en quatre, à passer trop de temps sur des détails accessoires. Par réflexe presque atavique, il préfère moins mais mieux.

En classe scientifique, le rythme est soutenu, ce qui demande de comprendre vite. Enfin, David se dévalorise dans ses performances, ce qui le conduit à être assez négatif. Le fameux « oui, mais… »

Quelle solution ?

Le soutien scolaire a permis de combler les lacunes en termes de contenu chez David. Ici, le coaching scolaire est plus adapté. Le but : comprendre comment David apprend, prendre conscience de son mode de fonctionnement, identifier tous ses blocages d’apprentissage et les lever.

En travaillant sur ces aspects, David pourra surmonter ses difficultés et atteindre son rêve de devenir ingénieur dans le sport automobile.

Article & texte : « le collectif des 7 profils d’apprentissage »

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