Dernière modification le 13 février 2024 par jeff

Vous avez peut-être déjà entendu ces histoires de personnes (célèbres ou pas) qui réussissent leur avenir professionnel sans pourtant avoir le moindre diplôme. Je vous l’accorde, elles sont plutôt rares. Ont-elles eu beaucoup de chance ? Est-ce que l’on peut vraiment se passer de l’école et de diplôme ? Car ces histoires vont un peu à contre-courant de la préoccupation de tout parent : que son enfant suive une bonne scolarité pour intégrer des études supérieures avec un diplôme, si possible prestigieux (écoles d’ingénieurs, écoles de commerce prestigieuses). Et aujourd’hui, même pour accéder à l’université, la compétition est de plus en plus rude.
En quoi l’histoire de ceux qui ont réussi sans diplôme peut être une source d’inspiration  et de réussite pour votre enfant ? C’est ce que l’on va voir dans cet article.

Article et rédaction le collectif des 7 profils d’apprentissage

Réussir sans diplôme ne veut pas dire que le diplôme est inutile pour réussir. Il l’est ! Affirmer le contraire serait dangereux. Déjà, ne serait-ce pour exercer une profession qui en nécessite un (et heureusement).
Aujourd’hui le diplôme est essentiel pour pouvoir espérer trouver du travail et se construire un avenir professionnel. Le sésame est celui d’étude supérieure de grandes écoles de commerce ou d’ingénieur.

Pourtant les jeunes ne sont pas tous égaux et beaucoup n’arriveront pas à passer sous les fourches caudines des cours prépa de ces écoles. Certains, même, auront décroché à l’école et sortiront du système scolaire sans aucun diplôme. Ils sont 150.000 chaque année en France.

Sans être dans cet extrême, si votre enfant connait des difficultés ou même n’a pas réussi à intégrer une école prépa, rien perdu. Bien au contraire ! C’est ce que nous apprennent ces quelques histoires de ces personnages connus partis de rien et sans aucun diplôme même dans leur profession.C’est ce que l’on va voir dans cette article.

Alain Ducasse, Luc Besson, Richard Branson, Steve Jobs …

Savez-vous que Luc besson n’a jamais été dans une école de cinéma ? Il n’a même pas suivi de formation officielle quelconque. Comment a-t-il fait ? Il a appris le métier en faisant des stages gratuits, en apprenant auprès des techniciens, bref en apprenant sur le terrain.
Alain Ducasse (qui a bâti un empire dans la restauration avec plus de 20 établissements et 1400 employés, classé 94e des 100 personnalités les plus influentes du monde par le magazine Forbes) a quitté l’école à 16 ans pour entrer en apprentissage comme cuisinier. Et pourtant il a claqué la porte de son cursus à quelques mois seulement de son CAP.

Le milliardaire et homme d’affaires Richard Brandson (PDG de Virgin) est parti de l’école à 16 ans. Lui non plus n’a jamais eu de diplôme, pas même le bac. On pourrait multiplier les exemples notamment avec Steve Jobs : l’un des plus grands industriels de ce siècle. À la différence des génies de la Silicon Valley ou de son concurrent Bill Gates, il n’avait que le bac pour tout diplôme. Il a fait des études c’est vrai : une année d’université en calligraphie, et encore, en cours libre.

J’imagine que vous connaissez des cas similaires avec des personnes moins connues ou inconnues.

Comment ces personnages ont-ils pu éviter de se décourager malgré leur handicap de ne pas avoir de diplôme ? Il serait facile de croire que ceux qui ont réussi ont eu de la chance, qu’ils ont bénéficié d’une bonne étoile qui veille sur eux. Comme chacun sait, le père Noël n’existe pas et leur réussite n’est pas le fruit du hasard. Ils ont même connu bien plus d’obstacle que les autres.

Ce qui a fait la différence

Leur réussite est liée à plusieurs facteurs, notamment par une motivation décuplée et une grosse quantité de travail. Mais surtout, ils ont dû acquérir les compétences qui leurs ont indéniablement manqués au début. Ils n’ont pas fait l’économie d’apprendre. Bien au contraire,  ils ont dû apprendre plus. Le succès n’est pas venu comme par magie. Sans diplôme ils n’ont pas été découragés pour appendre, voire même mieux apprendre que les autres. Une chose a fait la différence chez eux et qui manque chez beaucoup de jeunes qui tentent de rentrer dans la vie active: ils ne se sont jamais sentis nuls ou se sont dévalorisés. Bien au contraire. Pourquoi ? Cela est principalement lié à 2 choses :

.1 ils savent en eux-mêmes qu’ils apprennent différemment. C’est pour cela qu’ils sont intimement convaincus qu’ils sont aussi intelligents que les autres.
.2 Même s’ils ne savent pas exactement comment ils apprennent, ils savent que l’école, dans sa voie classique, n’est pas le bon terrain d’apprentissage pour eux. Ils ont su choisir une autre voie, certes peu prestigieuse, plus risquée, mais plus adaptée à leur façon d’apprendre.

C’est ainsi qu’ils ont pu éprouver du plaisir à apprendre, qu’ils ont pu franchir les obstacles rencontrés sur leur route avec un état d’esprit positif, propice à la réussite et à la persévérance.
Grâce au terrain, ils ont pu combler leurs lacunes et acquérir un savoir qu’ils n’ont pas obtenu via l’école ou les études supérieures. Je vous laisser découvrir ma vidéo où j’explique cela avec l’histoire de Louis Renault et Albert Einstein.

Aujourd’hui, l’école est vécue comme une loterie : il y a les gagnants et il y a les perdants

Bien entendu, tout le monde ne peut pas être un Alain Ducasse, un Luc Besson ou Richard Branson mais ces exemples montrent qu’il est possible de réussir tout autant sans forcément suivre la voie éducative classique des études supérieures.

Ne pensez pas que l’école ne sert à rien. Bien au contraire. Mais pour certains élèves, ce système généraliste n’est pas adapté à leur façon d’apprendre. Alors pourquoi poursuivent-ils ? Pourquoi ne prennent-ils pas une autre voie, certes moins prestigieuse, mais qui leur conviendrait mieux souvent avec un diplôme qualifiant à la clé ? Il y a principalement 2 raisons à cela :

.1 Il y a la croyance que les études supérieures sont le seul salut pour s’assurer un travail et une position sociale digne de ce nom. Cette croyance est renforcée par la pression sociétale de la culture de la réussite, de l’excellence. Toute autre voie est vécue comme un échec.

.2 Les élèves (collégiens, lycéens ou encore étudiants) ne savent pas concrètement comment ils apprennent. En cas de mauvais résultats scolaires, l’interprétation (fausse) est qu’ils ont un problème : « ils sont nuls ». L’estime de soi en prend un coup. Ainsi ils adoptent facilement la croyance qu’il ya ceux qui suivent et qui sont intelligents et ceux qui échouent et qui sont forcément plus limités.

L’école ressemble alors à une grande loterie où ceux qui ont une certaine facilité d’apprentissage, qui ont une façon d’apprendre (profil d’apprentissage) qui correspond au système scolaire généralisé, sont les gagnants. Les autres sombrent dans une forme de trou noir où se manifeste une culpabilité destructrice face à leurs difficultés : ils sont nuls.
Cela entraine des pensées négatives, schéma qui tue toute motivation, tout enthousiasme essentiel à l’action, à la construction d’un projet professionnel.
Si votre enfant n’a aucune motivation, traine les pieds pour aller à l’école, il est probable qu’il soit victime de ce schéma.

Redonner l’envie d’apprendre à votre enfant

Redonner l’envie d’apprendre à votre enfant, à votre ado, cela passe d’abord par la découverte, de sa façon d’apprendre (par la découverte de son profil d’apprentissage) ce qui permet d’avoir la bonne et juste interprétation des difficultés à l’école réelle ou vécu comme tel.
Votre enfant doit se dire : « L’école dans sa version généraliste ne correspond pas à ma façon d’apprendre. Je ne serai peut-être pas cadre, ingénieur, médecin. Cela ne m’empêchera pas de réussir, cherchons la bonne voie. » Alors, comment faire ?

Ne demandez pas à un adolescent de 14, 16 ans de réfléchir sur sa façon d’apprendre. À cet âge il est très difficile de prendre du recul, d’analyser les choses. Sans outil concret, sans aide extérieure, la prise de conscience de « chacun apprend différemment » ne dure pas longtemps. Trop flou et pas assez précis la démarche cède vite la place au cercle vicieux de l’échec scolaire bien enraciné dans l’habitude de penser : « J’ai toujours eu de mauvaises notes, je suis le dernier de la classe donc je suis nul. » Imparable ! Et ni vous, qui êtes parent, ni les encouragement des enseignants les plus bienveillants n’arriveront à casser ce schéma de pensée.

La meilleure façon et de s’aider d’outils existants. Vous trouverez bien entendu le test des profils d’apprentissage. Mais vous pouvez en consulter d’autres comme les intelligences multiples.

Trouver sa passion

Le dernier point commun des personnes qui ont réussi sans diplôme est la passion dont ils étaient animés. Bien sûr vous pouvez avoir un diplôme et être passionné. Aimer ce que l’on fait, c’est ce qui donne l’énergie pour se lever tôt et faire les efforts nécessaires pour atteindre leurs objectifs . Voici une vidéo de Steve Jobs qui l’explique bien :

 

Les enseignements de ceux qui ont réussi sans diplôme

Ils savaient comment ils apprenaient.

Ils avaient conscience que le terrain et le concret étaient la meilleure école pour eux.

Ils aimaient ce qu’ils faisaient.

Leur passion leur permettait de rester très motivé et de continuellement apprendre.

Les erreurs à éviter

Croire que le diplôme est inutile pour réussir

Croire que sans rien faire, tout viendra à soi

 

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